Friday, January 28, 2011

Éric Cardinal et Jocelyn Philibert à la Galerie SAS

La Galerie SAS nous présente les œuvres récentes de deux artistes québécois : Éric Cardinal et Jocelyn Philibert. Divisée en deux parties, l’exposition commence avec Histoires Improbables de Cardinal. Des œuvres de dessins faites avec du crayon graphite et des feutres nous montrent un univers rempli de trompe-l’œil et d’illusions. Basés sur des représentations de personnages de Disney, les dessins de Cardinal mêlent les éléments connus à des éléments non représentatifs complexes. Le résultat: des œuvres dans lesquels  le spectateur cherche des points de repère sans jamais pouvoir réussir, distrait est-il par les nombreux éléments. Cardinal présente aussi des sculptures qui trouvent leurs inspirations dans des objets de tous les jours. Ainsi il crée des œuvres qui s’apparentent à des représentations connues, sans toutefois en être. Cardinal joue bien avec le vu et le non vu, mais d’abord et avant tout avec ce qu’il veut bien nous montrer.
Dans la Nuit, de Jocelyn Philibert est composée en grande partie de photographies prises la nuit. Oui, oui! La nuit! Fait plutôt rare d’exposer des œuvres nocturnes, Philibert nous montre plusieurs représentations d’arbres faites uniquement avec sa caméra et son flash. Pas d’artifices. L’artiste réussi à donné un aspect très pictural à ses photos. On sent ici une représentation quasi-peinte en hyperréalisme. Philibert se dit inspiré par la peinture pré-impressionniste à l’époque où l’on désirait une représentation plus vraie que nature.

À la Galerie SAS (372 Saint-Catherine O) jusqu’au 5 Mars… 
Merci à eunice-bee et Charlene D. pour les photos...

Thursday, January 27, 2011

Marcelle Ferron et Nathalie Thibault

La Galerie Simon Blais Présente une exposition double. Dans un premier temps Marcelle Ferron Œuvres Papier: 1945-2000. Cette exposition ma plus particulièrement marqué car je suis assez fan de Ferron. En bref, Ferron est une des cosignataires du manifest automatiste le Refus Global qui marqua les débuts artistique de la révolution tranquille. Elle commença sa carrière comme peintre abstraite au début des années 1950 avant de revenir d’un exil en Europe. À son retour commença une de ses périodes les plus créatives. Bien qu’elle fit beaucoup de vitraux, dont le plus connu est sans doute celui de la station de métro Champs-de-Mars, elle produit bon nombre d’œuvres peintes entre 1965 et 1970.
Cette exposition nous présente beaucoup d’œuvres, faites sur carton (le matériel étant trop cher pour ses moyens), de cette époque. Les œuvres cri un grand désir de créativité. Les mouvements que l’on peut lire sur les surfaces comme les phrases d’un livre, parlent d’une force tranquille qui s’exprime pleinement sur le carton. On peut également y sentir une affirmation de liberté. Ferron s’étant toujours décrite comme timide et réservé, on sent tout le contraire à regardé ses œuvres. Cette partie de l’exposition vaut le déplacement, ne serait-ce que pour rendre hommage à une pionnière de l’art québécois au féminin.
Dans un second temps, Nathalie Thibault nous présente Mes Prétextes. L’artiste sort d’une année chargé en terme d’exposition, elle qui vient d’exposé à l’Usine C en 2010. Fidèle à son style, elle nous présente des œuvres toutes en spontanéité. Souvent sur fond noir, elle une maitrise de son geste d’art et énonce toute son expérience. J’ai particulièrement aimé le fait que malgré une démarche basé sur l’art événementiel, Thibault montre un art rempli de calme. À voir.    
À la Galerie Simon Blais (5420 Boul. Saint-Laurent) jusqu’au 26 Mars…

Photos: Galerie Simon Blais
Sans Titre, c.1970, Marcelle Ferron et Sans Titre 13, 2010, Nathalie Thibault

Friday, January 21, 2011

Juan Ortiz Apuy: Le Manuel du Combattant Libre


Présenté a la Galerie Push (372 Sainte-Catherine ouest, local 425), l'exposition Le Manuel du Combattant Libre nous plonge dans un univers conceptuel et un peu politique. Inspiré de la relation entre les diverse façons dont les gens communique et les efforts de propagande américaines durant les années 1970, Apuy nous montre, via des dessins fait en encre fluorescente, une bande dessiné de ces manuels du combattant distribué par la C.I.A. en Amérique Latine. Les paroles étant en espagnole, nous rencontrons réellement ces manuels.  

L’expérience y est intéressant lorsque les lumières sont éteintes car les dessins deviennent illuminés et remplissent l’espace. Les mouvements des spectateurs, captés par un détecteur de mouvement vient aussi joué un rôle dans l’expérience du visiteur.

L’exposition est fort intéressante, mais je ne suis pas un grand fan de celles qui sont basés sur un seul concept, donc je n’ai pas pu bien m’imprégné de l’esprit de l’œuvre. Par contre si vous aimer la BD et parlé espagnole, cette expo est pour vous.    

  Jusqu'au 27 Fevrier...

Thursday, January 13, 2011

Évènements à venir...

Premier d'une série plutôt raproché de post.

Évènements à venir…
-15 Janvier                l'Envers and O'Supa  (185 Van Horne)
Art’s Birthday!
Fête de l’art fais par CKUT (Radio étudiante de McGill). Au programme, musique, art visuel, gâteau (j’y vais juste pour cela!), et fort à parié surprise!

-19 janvier au 19 Février                Galerie Simon Blais (5420 Saint-Laurent)
Marcelle Ferron : Œuvres sur Papier 1945-1995
Et
Nathalie Thibault : Mes Prétextes
Présentation de certaines œuvres sur papier de la plus que célèbre artiste Marcelle Ferron. Un regard différent sur une artiste qui ne demande plus de présentation.
Œuvre récentes de la peintre Nathalie Thibault, œuvres tournant autours d’une abstraction rappelant, un peu, Borduas.  

Port-au-Prince: Une Histoire Controversée

Hier,  Mercredi 12 Janvier, marquait le premier anniversaire du séisme qui secoua Haïti. Jusqu’ici je ne vous apprends rien. Tous les médias ont passé une bonne partie de la journée à nous le rappeler. Ils ont, bien entendu, parlé du travail qui reste à faire pour reconstruire ce pays qui portait autrefois le nom de « Perle des Antilles ». Je vis près de la Maison d’Haïti (un centre communautaire Haïtien) et de nombreux camions de production des grandes chaînes de télévision détonnaient avec l’atmosphère communautaire si habituelle du quartier. À la télévision, l’accent était mis sur l’aspect horrible de la tragédie. C’est justement ce que j’ai aimé de l’exposition Port-au-Prince : une Histoire Controversé, présenté à la TOHU; le fait que malgré la sévérité des évènements représentés, une atmosphère de recueillement et de soutien était au rendez-vous. Loin de moi l’idée d’amenuiser les sévices que le tremblement de terre amena au peuple Haïtien, mais la réalité un an plus tard est que les Haïtiens se tournent vers le futur avec un peu de crainte, mais surtout avec espoir, assurés de pouvoir se relever, malgré la tâche monumentale qui les attend.
Plusieurs personnalités de marque prirent la parole lors de ce vernissage, qui contrairement à la tradition lors de tels évènements à plutôt pris des airs de recueillements. Du nombre, je mentionne en particulier, le consul d’Haïti à Montréal, le député Justin Trudeau et le maire de Montréal qui souligna les valeurs morales qui régissent l’esprit de solidarité du peuple Haïtien. 
L’exposition de photographie est composée de trois parties. La première est formée des photographies noir et blanc de Port-au-Prince à travers son histoire. On voit des photos du 19ème siècle qui nous montre une ville bien organisée. Une photo de la Banque National de ce temps nous fait penser que la ville est située dans l’Angleterre Victorienne tant elle est conforme aux principes architecturaux de l’époque. Pour une personne qui, comme moi, n’est jamais allé en Haïti, ces photos ont un aspect éducatif. Je suis à même de voir ce qui fut détruit, et non seulement le résultat final qui nous est montré en boucle par les médias. Pour les haïtiens, c’est une occasion de ce rappeler. J’y ai vu des gens qui soulignaient à des amis que leurs écoles étaient proches de certains des bâtiments sur une des photos. Loin de pleurer devant ce qui un jour fut, ils regardaient ce qu’ils ont dans leurs souvenirs.   
La deuxième partie de l’exposition était consacrée aux œuvres de la photographe Edwine Seymour. Elles montrent des images du séisme, mais toujours sous l’angle humain de la chose. On y voit des photos des rescapés, de leurs conditions de vie, mais aussi de leurs consternations devant l’ampleur de la destruction qui les entoure. Plus tôt dans l’exposition, dans les photographies noir et blanc, on y voit une photographie d’un grand magasin, le Marché Vallières; il grand et impressionnant. Dans cette partie on nous montre ce marché en ruine. Seul les motifs de l’architecture peuvent l’identifier. Le fait de s’être en quelque sorte attaché à ce bâtiment et de le voir quelques secondes plus tard dévasté m’a donné une petite (très petite) idée de ce que les habitant de Port-au-Prince ont pu sentir. Dans ces photos il n’y a pas d’opinion, seulement des moments et des visages, remplis d’authenticité qui disent beaucoup plus que quelconque paroles.     
La dernière partie est réservée aux photographies de Gregory Jean-Baptiste. Ces photos montrent que la tragédie est venue aussi à Montréal. Le photographe est allé, entre autre, prendre des clichés d'un groupe de femmes endeuillées, à la maison d’Haïti. Ici, pas de ruine, mais des séquelles. Ces femmes ont toutes perdues un être cher et leurs visages le montrent bien. On sent les efforts de solidarité de ces femmes qui cherchent à briser leur isolement pour se soutenir. Après tout le drapeau haïtien dit: « L’Union fait la Force ». C’est une exposition à voir pour rendre hommage au haïtien et à leurs combats. Merci à Eunice Bee pour les belles photos!

À la TOHU (2345 Jarry est, angle D'Iberville) jusqu'au 12 Février...

Friday, January 7, 2011

Shary Boyle: La Chair et le Sang

Comme promis, voici ma revue de l’exposition de Shary Boyle à la Galerie de l’UQAM. Ma soirée étant très chargée, je dois admettre que je suis arrivé en éclair à la galerie! La Chair et le Sang  nous arrive tout droit de l’Art Gallery of Ontario (AGO) où Boyle, une native de Toronto, exposa ses œuvres, la plus part de 2006 à maintenant, du 15 septembre au 5 décembre. Comme mise en contexte, il suffit de dire que Boyle est une artiste multidisciplinaire, gradué de l’OCAD et qui c’est établi comme une des figures dominantes de la scène canadienne d’art visuel.

L’exposition de Shary Boyle nous amène dans un univers fantaisiste, mais toutefois bien ancré dans un monde contemporain. Dès le départ, une installation (Virus) composée d’une sculpture de plâtre illuminée par la lumière et les couleurs projetées par un rétroprojecteur sur lequel des figurines de papillons dansent pour changer les effets sur la sculpture, nous accueille. Compliqué? Peut être. L’effet? Fort réussit, on comprend le jeu des divers médiums.
Une série d’huile sur toile vient ensuite changer la dynamique de l’exposition. Toutes les œuvres montrent des portraits, quelque peu surréalistes et basés sur la mythologie antiques. Ces œuvres me rappelaient les peintures du 15ème siècle, plus particulièrement ceux de la tradition flamande. Il s’émanait d’elles une aura de fantaisie connu, mais tout de même surprenante.
Ce qui attira mon attention par la suite fut une série de figurines en porcelaines. Toutes étaient fantaisistes, certaines loufoques, mais toutes d’une rare habilité et d’un sens du détail certain. À voir les têtes des gens autour de moi, je peux vous dire que je n’étais pas le seul à être impressionné par ces œuvres. Une en particulier Live Old, exprime bien la thématique derrière l’exposition. On y voit une figure tout droit sortie de la mythologie Hindou, orné de multiple ornements.  C’est bien là le sentiment de cette exposition : des références que tous peuvent comprendre, entouré de cette fantaisie que seul l’artiste peut nous donné.
Merci à Eunice Bélidor pour les photos et à Louise Déry pour la littérature sur l’artiste.
À voir jusqu’au 19 février à la Galerie de l’UQAM …     

Thursday, January 6, 2011

Expositions à venir...

Voici quelques expositions que je visiterai très prochainement. Des critiques seront affichés sous peu.  
-7 Janvier au 12 Février (verni : 6 Jan) :         Gallerie de l’UQAM (1400 Berri)
Shary Boyle : La Chair et le Sang
Chance unique de voir une des artistes Canadiennes les plus en vogue en ce moment. Le vernissage est ce soir!
-6 Janvier au 12 Février :          TOHU (2345 Jarry est)
Port-au-Prince : Une Histoire Controversé
Une intéressant série de photographie des après-coups du séisme en Haïti. Plusieurs activités seront organisées autour de l’exposition qui souligne le premier anniversaire de la tragédie.

Monday, January 3, 2011

Bonjour Montréal

Bonjour!
Premier post de mon premier blog! Je dois admettre que je suis excité! Je crois qu’avant toute chose je me dois de vous parlé de ce que je veux faire de ce blog et ce à quoi vous pouvez vous attendre. Ce blog a pour but de montré ce qui ce fait ici à Montréal. La métropole Québécoise est sans doute un poumon vital de la scène culturel canadienne et mérite que l’on ce penche sur elle. Montréal Art abordera plusieurs expositions et interventions en arts visuels plus mainstreams, comme le Musée des Beaux-Arts ou le Musée d’Arts Contemporain, mais surtout des expositions moins publicisé, comme les galléries indépendantes et la scène étudiante.
J’ai comme tout le monde des préférences. Je suis un grand fan de peinture abstraite et de photographie urbaine. Mais je ne reste pas sur mes positions! Je recherche d’une bonne œuvre qu’elle me surprenne et m’amène à mieux apprécié un médium, un artiste ou un sujet.
C’est ce que je veux vous présenté: des expositions et des articles qui mon fait dire « Wow! » et vous amené à y jeté un œil. Bienvenue!